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Introduction à l'astrolabe

Sphère armillaire Astrolabe

Nous venons de voir comment est constituée la sphère armillaire. Cette dernière permet de prévoir les phénomènes liés au déplacement du Soleil et des étoiles (et non de la Lune et des planètes). Elle peut être utilisée comme instrument pour déterminer, par exemple, l’heure lors d’une journée ensoleillée, si on connait sa latitude. Mais la sphère armillaire a le défaut d’être volumineuse et plutôt fragile.

L’astrolabe est une version en deux dimensions de la sphère armillaire. Au fond moins fragile, l’astrolabe peut donc la remplacer et être transporté avec moins de chance d’être abimé.

Comment peut-on « applatir » la sphère armillaire?
En projetant tous les points de la sphère sur le plan de l’équateur céleste.

Comment se fait cette projection ? Pour chaque point de la sphère des étoiles, on trace la demi-droite partant du sud céleste et passant par ce point. L’intersection de cette demi-droite et du plan de l’équateur céleste est un point de l’astrolabe. Ainsi, le Soleil, les étoiles et les différents cercles de la sphère armillaire sont projetés sur le plan de l’équateur céleste.

Comment tout cela fonctionne? C’est ce que nous verrons dans la page suivante intitulée De la sphère armillaire à l’Astrolabe.

Note technique
La prochaine page comporte deux figures géométriques et non pas une seule. Celle de gauche vous est familière. Elle reprend les éléments de la sphère armillaire. La fenêtre en bas à droite, plus petite, est la projection sur le plan de l’équateur céleste des éléments de la sphère armillaire que vous voyez à gauche. C’est donc en fait une partie de l’astrolabe.

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